Ce programme doit se déployer à relativement court terme puisqu’il prévoit l'abandon des moteurs thermiques dès 2030 déjà. A l’échelle industrielle, 10 ans, c’est demain. Après s’être fixé comme mission depuis 1919 de « définir le grand tourisme de luxe », Bentley entame son second siècle d’existence en se posant pour défi d’ajouter l’écologie aux standards élevés définissant l’ADN de la marque. « Effectuer ce pas inclut, et cela va au-delà de nos produits, un changement au cœur de notre business, tout en gardant de la crédibilité, de l'authenticité et de l'intégrité. Dans une décennie, la marque de voitures centenaire qu'est Bentley deviendra un nouveau modèle de durabilité et d'éthique pour le luxe », a déclaré Adrian Hallmark, Président de Bentley Motors. Ce plan s’aligne ainsi avec la volonté affichée par le groupe Volkswagen, auquel Bentley appartient, de contribuer au niveau mondial à atteindre les objectifs des Accords de Paris visant à maintenir le réchauffement climatique en deçà d’une augmentation de la température moyenne de 2 degrés.

Il est à noter que la stratégie Beyond100 ne se limite pas aux produits automobiles puisqu’elle s'accompagne d'un programme visant à réduire de 75% l'empreinte environnementale des usines Bentley dès 2025, comparativement aux chiffres de 2010, y compris pour les plastiques neutres. Depuis l'année dernière, l'usine Bentley a été certifiée neutre en carbone. Le résultat de deux décennies de mise en œuvre de solutions innovantes, notamment un système de recyclage de l'eau dans l'atelier de peinture, la plantation d'arbres locaux, et l'installation de 10 000 panneaux solaires.